La lutte s'écrit aussi au féminin !

La journée du 8 mars a été initiée par Clara Zetkin, militante marxiste et féministe, en 1910 avec la signature d’une « Résolution sur la Journée Internationale des femmes », au cours de la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes. Il a fallu attendre 1982 pour que cette journée soit officialisée en France.

40 ans plus tard, le combat pour l’égalité est malheureusement loin d’être terminé… C’est la raison pour laquelle il est important de rappeler en ce 8 mars 2022 que les droits des femmes sont encore trop souvent oubliés et de dénoncer, une fois encore, les inégalités et discriminations qu’elles subissent.

On pourrait pourtant penser que les femmes du secteur public sont mieux protégées que celles du privé, l’Etat se devant d’être exemplaire, mais malgré une volonté avérée en la matière, les résultats ne sont pas encore à la hauteur :

• Alors que près de deux tiers des emplois de la fonction publique de l’Etat sont occupés par des femmes, elles restent encore sous-représentées dans ceux de catégories supérieures ;
• L’écart demeure également en matière salariale : la rémunération nette en équivalent temps plein et les pensions des femmes de la fonction publique restent inférieures en moyenne de 10% à celles de leurs homologues masculins ;
• Enfin, les femmes restent encore majoritairement concernées par le temps partiel pour pouvoir concilier vie privée/personnelle ; leur temps de travail « domestique » demeurant 3 fois plus élevé que celui des hommes.

Pour la FGF FO, les droits des femmes ne se résument pas à une journée mais à des actions quotidiennes. Notre fédération poursuit la lutte pour une véritable égalité professionnelle afin de maintenir les droits existants et en obtenir de nouveau !